Aujourd’hui, les rapports du GIEC sont des expertises scientifiques référence concernant les conséquences du réchauffement climatique sur nos modes de vies. Le terme apparaît régulièrement dans les médias, à la télé, sur les réseaux sociaux… Mais qu’est-ce que le GIEC et que fait-il ?
Créé en 1988 par le programme des Nations Unies pour l’environnement, le GIEC est le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat. Il rassemble 195 pays membres. Le GIEC recense des milliers de travaux de recherches environnementales menées dans le monde entier et établi des rapports détaillés sur l’évolution du climat.
Le GIEC propose aussi des mesures destinées aux décideurs (gouvernements, entreprises…) pour permettre d’éviter et/ou de s’adapter aux conséquences du changement climatique.
6 rapports ont été établis depuis 1990. Le dernier volet de ce rapport est sorti le 4 avril 2022. Que contient-il ?
Ce 3e volet du 6e rapport se concentre sur les solutions que l’on peut mettre en place pour contenir le dérèglement climatique.
Avec les politiques climatiques actuelles, le limite à 1,5°C sera dépassée en 2030 dont les conséquences sont déjà désastreuses…
Mais des solutions existent et nous pouvons encore agir. Ainsi, pour réduire de plus de la moitié des émissions mondiales d’ici 2030, le GIEC nous offre quelques pistes :
– Sortir des énergies carbonées et investir massivement dans l’énergie solaire et éolienne pour garantir une énergie propre et une meilleure qualité de l’air.
– Sobriété énergétique : réduire la consommation de viande (l’industrie agro-alimentaire étant responsable de la déforestation massive de nos écosystèmes naturels), favoriser les mobilités douces (vélo, transports en communs, véhicules électriques…), adopter le télétravail, réduire les transports aériens, rénover les bâtiments en adoptant une isolation thermique efficace, réduire nos déchets… Changer nos habitudes et adopter un mode de vie plus sobre nous permettrait de réduire nos émissions de 40% à 70% d’ici 2050.
– Repenser les villes en favorisant la piétonisation des centres villes, en utilisant des moyens transports en communs massifs et à faible taux d’émissions en gaz à effet de serre, en végétalisant les villes afin de développer les puits de carbone et ainsi réduire les particules fines responsables de maladies respiratoires… La ville de demain doit tendre au net zéro d’émissions carbone.
Ces mesures sont à notre portée et, au-delà d’être plus respectueuses des éco-systèmes, sont aussi plus respectueuses de la santé humaine.
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